Fleurs de l'Aubrac

Jonquilles, narcisses, orchidées ... découvrez le plateau de l'Aubrac aux 1001 couleurs.

Découvrez les fleurs de l'Aubrac 

La flore de l’Aubrac n’a pas usurpé sa réputation ! Au fil de nos pérégrinations nous nous émerveillons devant les vives couleurs qui contrastent avec le vert des pâturages : genêts en fleurs, narcisses, gentiane …  Près de 2000 espèces se partagent le plateau ! Des couleurs, des senteurs et des formes variées, qui nous invitent à la découverte.

Le printemps est le temps des couleurs et des senteurs avec les jonquilles, narcisses, orchidées, anémones pulsatilles et autres linaigrettes à l’allure duveteuse. La narcisse, surnommé « l’or blanc » du plateau, est récolté à la fin du printemps et envoyé à Grasse où il sera utilisé pour l’industrie du parfum.

La gentiane jaune, autre plante emblématique de l’Aubrac, est facilement reconnaissable : avec sa grande taille et ses fleurs jaune réparties en étages, impossible de la manquer. On se sert de sa racine pour fabriquer le fameux apéritif du même nom … mais gare aux personnes qui tenteraient d’essayer … sa cueillette est réglementée !

Le thé d'Aubrac

Le thé d’Aubrac, aussi appelé Calament à grandes fleurs est une plante sauvage utilisée pour la confection du fameux thé. Discrète, cette petite plante aux fleurs roses pourprées pousse dans les sous-bois des forêts de hêtres. Il faut beaucoup de conditions pour qu’elles apparaissent : sol volcanique, une certaine altitude, des hêtres … celles-ci sont toutes réunies sur la plateau de l’Aubrac, et même si on les retrouve sur quelques autres montagnes en France, c’est ici qu’elle a toujours été utilisée. Sous son nom de thé, elle est en réalité consommée en tisane car elle ne possède pas de théine. Appréciée pour son goût aux légères notes mentholées, elle l’est aussi pour ses vertus digestives et relaxantes.

Les tourbières sur l'Aubrac

Enfin les riches tourbières regorgent de vie. Ce sont des zones humides aux eaux acides et stagnantes. Dans ce milieu pauvre en oxygène, la matière organique devient en s’accumulant de la « tourbe », d’une épaisseur généralement comprise entre 50 cm et 10 mètres. On y trouve de nombreuses espèces végétales rares :  saule des lapon, ligulaire de Sibérie, mais aussi la droséra. Plante carnivore protégée en France, cette dernière se rencontre uniquement de 600 à 2000 mètres d’altitude. Elle piège les insectes dans ses « poils » qui recouvrent ses feuilles.

Retrouvez le parcours botanique créé par Aubrac Sud près du lac de Bonnecombe.